La Pocatière, lundi 30 septembre 2024 – Plus d’une centaine d’enfants bas-laurentiens ont été sensibilisés, en 2024, aux différents dangers présents sur les entreprises agricoles grâce aux ateliers Sécurijour organisés par la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent. Le dernier en lice a été tenu le samedi 28 septembre au garage de mécanique agricole des Centres de formation professionnelle Mont-Joli–Rimouski, à Saint-Joseph-de-Lepage.
Sécurijour s’adresse aux enfants de six à douze ans qui vivent sur une ferme, et leurs amis. Ces ateliers cherchent à prévenir les accidents qui pourraient survenir sur les entreprises agricoles qui servent de milieu de travail pour les parents, mais aussi de terrain de jeux occasionnels pour les enfants.
Les thèmes abordés sont axés sur les dangers les plus fréquents à la ferme et les différentes précautions que les enfants sont invités à prendre selon les circonstances. Du nombre : quoi faire en présence de grands animaux, de machineries agricoles ou encore d’animaux de compagnie; comment faire preuve de prudence en VTT; la sécurité incendie, etc.
Les ateliers sont offerts de façon ludique par des professionnels ou des administrateurs bénévoles à la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, selon les sujets. Au terme de chaque journée, les enfants repartent avec un diplôme certifiant qu’ils ont réussi avec brio les ateliers Sécurijour, en plus d’un sac cadeau rassemblant une variété d’équipements de protection individuelle.
Entamés en mai dernier, les ateliers Sécurijour ont depuis été tenus à la Ferme Prés et Monts de Pohénégamook et plus récemment à la Ferme-école lapokita de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de La Pocatière. Chaque journée a accueilli plus d’une trentaine d’enfants. Un nombre similaire d’inscriptions a été observé pour les derniers ateliers tenus à Saint-Joseph-de-Lepage.
« Un accident sur une ferme est un accident de trop. La prévention est la meilleure approche à adopter si on souhaite éviter le pire, et nos enfants ne font pas exception. Au Bas-Saint-Laurent, une centaine d’entre eux auront été sensibilisés, cette année, aux dangers sur nos entreprises agricoles. Si un enfant averti en vaut deux, on peut dire mission accomplie pour Sécurijour », conclut Julie Gagnon, première vice-présidente et présidente du comité prévention à la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.